De la bière à manger, une entreprise portugaise l’a fait
Une entreprise de Chaves va se lancer sur le marché de la bière à manger en forme de gelée et caviars. Un projet qui réinvente un produit traditionnel, et qui se destine principalement à l’exportation vers les pays consommateurs de cette boisson.
Ce projet appelé « Beer to eat » – en français « bière à manger » – a été développé par l’entreprise flaviense Sapientia Romana à Chaves et veut partir à la conquête de l’Europe, en s’attaquant principalement aux pays consommateurs de bière.
Le coordinateur du projet, Ricardo Correiro a expliqué durant la présentation de cette initiative que pour l’instant, deux produits ont été développées, de la gelée de bière ou du caviar de bière (des petites boules remplies de bière). Ces deux produits pour l’instant unique dans la collection devraient coûter 7,50€ et 13,50€ respectivement.
L’objectif principal de cette nouvelle intention est de « gérer des nouvelles expériences aux consommateurs à la recherche de nouvelles sensations gustatives« . Les produits sentent et ont le goût de bière, mais ceux-ci ne contiennent pas d’alcool. Ces derniers maintiennent en revanche « les principales traits d’une bière traditionnelle« .
« Tout ce que nous faisons a un aspect novateur, technologiquement très avancé« , et malgré son côté moléculaire, Ricardo Correia affirme que « ces nouveaux produits de gastronomie sont totalement conçues de manière artisanale« .
Evidemment, le coordinateur de Beer to eat prévient tout de même que « ces produits sont destinés aux personnes appréciant la bière, qui admirent et apprécient une bonne bière » rajoutant que ces produits sont élaborés à partir de bière sélection 1927, variétés Munich Dunkel, Bengal Amber IPA et Bavaria Weiss.
Cette commercialisation portugaise est principalement dédiée à l’exportation, elle se basera principalement dans les pays où la bière est très ancrée dans la culture, tel que la Hollande, l’Allemagne, puis la France ensuite ainsi que le Royaume-Uni. Les exportations représentent en effet un chiffre de 55% des ventes de l’entreprise Transmontana et beaucoup de touristes se déplacent pour emmener ces produits dans leur pays d’origine.
Malgré ces déclarations satisfaisantes, le responsable a déclaré cependant qu’il s’agissait pour l’instant d’une « microentreprise » ancrée dans un « intérieur profond« , loin des centres de consommation et où « il est plus coûteux » d’exporter les produits.
« Pour qu’une entreprise comme celle-ci puisse survivre, il faut qu’elle parie sur la valorisation de ses produits, dans notre cas, à travers l’innovation. Nous sommes en constante recherche de nouvelles idées qui puissent augmenter cette valeur. Nous cherchons à créer les meilleures expériences, des expériences différenciées, et nous surprenons toujours nos clients » a t-il rajouté.
Pour le côté économique du projet, Ricardo Correira a révélé que cette micro-entreprise « a déjà crée 4 postes de travail à Chaves« .
Pour les éventuels intéressés par ce projet novateur, il est dors et déjà possible d’acquérir ces produits au Portugal. Et pour ceux qui n’auraient pas la chance de pouvoir se déplacer, il est également envisageable de commander ces produits sur le site beer to eat.